Vous êtes ici

Histoire

Si l’existence de Montlebon est réellement attestée depuis 1373, des vestiges archéologiques témoignent d’une occupation depuis l’Antiquité. En effet, des voies à ornières menant à la Brévine en Suisse voisine y ont été découvertes. Notre commune doit son nom au Mont Gaudichot, culminant à 1023 mètres et qui était alors surnommé « la bonne montagne ».

Du Xème au XVIIIème siècles, le village dépendait du prieuré bénédictin de Morteau. Montlebon était alors divisé en plusieurs paroisses :
- Derrière-le-Mont (église Saint-Jean Baptiste érigée en 1765)
- les Fontenottes (église du Rosaire érigée en 1691)
- le Cerneux-Péquignot jusqu’en 1815 où elle est rattachée au canton de Neuchâtel
- Sur-la-Seigne, paroisse principale avec son église Saint-Michel qui ferme le Couvent des Minimes.

L’ordre religieux des Minimes occupa le couvent jusqu’en 1792.
En 1639, pendant la Guerre de Trente ans, les Suédois pillèrent la commune et anéantirent la population, ce qui nous prive de richesses archéologiques des XVème et XVIème siècles.
Cependant, les archives attestent que  les divisions territoriales ont été réalisées à cette époque : Cornabey à l’ouest, Sobey à l’est. La fixation définitive de la frontière date de 1819, après la signature du traité entre l’administration napoléonienne et la Suisse (1815) qui rend à nos voisins helvètes le Cerneux-Péquignot. Fin 1793, la commune était en effet partagée entre :
- La commune de Montlebon, comprenant la partie basse, c’est-à-dire les hameaux de Montlebon Sur-la-Seigne, Chinard, Cornabey, Sur-le-Fourg, le Mont Gaudichot, le Châtel et les Mourlets
- Et la commune des Maucerneux-Dessus, composée de Derrière-le-Mont, le Rondot, les Fontenottes, les Sarrazins, le Cerneux-Péquignot et les fermes des écarts dans ce secteur.

Ce n’est qu’en 1799 que les deux communes se réunissent. La révolution française change la vie du village alors fortement imprégnée de foi catholique et celui-ci devient essentiellement agricole.
Au XIXème siècle, l’avènement de l’ère industrielle suscite la création de nombreuses manufactures telles que tuileries, scieries, forges. On recense trois scieries sur la Douve à Derrière-le-Mont en 1852 et dix sur l’ensemble du territoire en 1883.
Durant la seconde guerre mondiale, Montlebon a connu le passage du Colonel Michel Hollard, résistant mondialement connu qui a sauvé Londres.
Aujourd’hui, Montlebon représente la commune la plus étendue du Val de Morteau et se compose toujours de trois hameaux : Sur-la-Seigne, Derrière-le-Mont et les Fontenottes, avec trois églises et trois cimetières. D’ailleurs, les hameaux de Derrière-le-Mont et des Fontenottes organisent chaque année leur fête patronale.

Sa population au 1er janvier 2020 s’élève à 2149 habitants.